L’ombre du Brice
Une légende de l’ATEA
Beaucoup en ont entendu parler, peu d’entre nous ont déjà pu l’apercevoir, mais elle existe et elle vient nous hanter tous les ans, quelques semaines avant les représentations.
Cette présence invisible qui flotte au dessus de nous quand nous n’apprenons pas notre texte, quand nous sortons faire des pauses clopes au lieu de répéter nos scènes ou que nous arrivons en retard le dimanche matin : c’est l’ombre du Brice. Craignez la, car elle peut vous glacer le sang si jamais vous la croisez.
Au commencement, il y avait le sympathique metteur en scène de l’ATEA, Brice Parent. Continuellement exaspéré par le fumisme et l’incompétence de ses malheureux comédiens, il a développé un alter ego maléfique pour veiller au bon déroulement des répétitions : son ombre.
Il est pratiquement impossible de capturer l’ombre du Brice, même si on peut retracer son apparition par les contes transmis de génération en génération d’ATEAiens et dans d’anciens dessins. Nous avons ici, en exclusivité mondiale, une paire de photos pour enfin révéler au monde la dualité de Brice Parent.
Première photo : Le Brice des grands jours, il illumine la scène par son regard vif et ses petits cheveux frisés. Si jamais il est publié, c’est la photo que son éditeur choisirait pour mettre en quatrième de couverture.
Deuxième photo : L’ombre du Brice, prête à bondir à la moindre incartade de l’un des comédiens pour le menacer de lui faire perdre son rôle.
On aurait découvert une formule qui réprimerait les pulsions de l’ombre du Brice : iPhone...